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== Dettagli ==
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DANS notre causerie sur Edacoto (voir page 253), nous avons montré comment, par l'apparition de l'encre et du pinceau, l'écriture devint peint ure, et nous avons indiqué que, de cette heure, date l'évolution du porte-plume à réservoir perfectionné comme est Rapex, le dernier-né de la célèbre famille Gold Starry.

Du « style » antique au porte-plume réservoir

Quelles ont été les différentes phases de cette évolution... longue, puisqu'elle s'étend sur plus de vingt siècles?
D'abord, la substitution au pinceau d'une surface plus rigide, tenant mieux l'en-cre : ce fut le calamus des Romains, roseau taillé en pointe. Puis on songea à utiliser après les avoir taillées — et fendues pour leur donner plus de sou-plesse — les plumes de certains volatiles. De là vint le nom de plume qui est demcuré classique, bien que, depuis longtemps, on ne demande plus à l'oie que la finesse de sa chair ou le parfum de son foie distendu.
Aussi, lorsqu'à Boulogne-sur-Mer, en France, et à Birmingham, en Angleterre, s'implanta la fabrication des premiers « styles » à encre métalliques et interchangeables, les nomma-t-on plumes, comme s'appelait ce qu'ils ve-naient remplacer.
Mais l'encre était toujours externe. Il fallait l'aller chercher dans le récipient qui le contenait, écrivoir ou en-crier, d'où temps perdu, gestes inutiles, taches sur des pages, qui auraient dû être immaculées, ou sur de jolis doigts, qui auraient voulu le demeurer. Avec l'encrier, le grattoir et la pierre ponce étaient les compagnons obligés de l'écrivain ou de l'épistolière.
Ce fut à la fin du xixe siècle, qui avait vu l'avènement de la plume métallique, que l'on entrevit une solution pratique du problème de l'écriture à l'encre dans
la création d'un porte-plume intérieurement creux, possédant un réservoir interne dont l'encre coulait au « style » — plume en tout métal, ou pointe creuse par gravité... une gravité atténuée par la capillarité des con-duites d'adduction à faible diamètre. Le porte-plume dit à réservoir était né. Son principe est demeuré le même.

Le problème du remplissage...

Mais... qu'on veuille bien excuser cette lapalissade : avant de vider un réservoir, il faut songer à le remplir, à y verser goutte à goutte l'encre qui alimentera son débit. S'agissant d'un remplissage goutte à goutte, il était tout naturel qu'on eût recours à l'appareil qui sert en pharmacie à cette fin : un compte-gouttes. On sait de quoi se compose ce petit instrument. Ainsi remplit-on, tout d'abord , les « stylos », qu'ils fussent à pas de vis d'alimentation ou à plume rentrante.

...et sa solution automatique

Mais si l'on était, du moins tempo-rairement, libéré de le tremper dans l'encrier, on ne l'était pas du compte-gouttes , instrument fragile , salissant , aisé à oublier ou à casser. On chercha la solution automatique du remplissage.
On voulut, tout d'abord, faire du stylo une espèce de seringue à encre, à tige protégée par un capuchon de longueur réglée sur sa course maxima. Puis, revenant au compte - gouttes, on chercha à le rendre solidaire du réser-voir. On reconnut bien vite qu'il n'était qu'un moyen d'y parvenir, c'était d'en faire , en le plaçant à l'intérieur du « stylo », le réservoir lui-même. La pipette fut remplacée par la partie por-tant l'appareil distributeur et la plume. Pour commander l'aspirateur à travers l'ébonite, pour faire subir à son caoutchouc la pression aspiratrice, on imagina des dispo-

CE QU'IL FAUT ÉVITER DANS LE SYSTÈME DE REMPLISSAGE D'UN PORTE-PLUME La plaquette B, actionnée par le levier L. ne comprime pas complètement le caoutchouc C.
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